Qinhai: plateaux du Nord-Tibet

Attente du bus ...

 Et oui ! On a fini par l'avoir, ce bus ! Il nous a déposé à Germu de bon matin, et nous sommes partis pour la traversée du deuxième désert, le haut-plateau du Tsaïdam, mais beaucoup plus haut cette fois-ci (3000 mètres d'altitude), et donc bien plus frais. Les quelques villes sont principalement peuplées de travailleurs saisonniers. L'un de ces oasis produit de petits piments, beaucoup utilisés dans la cuisine locale. Ils sont étalés sur le sol après récolte pour être séchés au soleil, et mettent un peu de couleur au paysage grisonnant.

Séchage de piments

Troupeau dans la steppe

Horizon

Longue, longue route !

La région est peuplée principalement de tibétains, mais aussi de mongols et d'autres minorités ethniques. En plus de la joie de revoir de la verdure après tant de temps dans les plaines désertiques, nous découvrons avec
des yeux d'enfants ce nouveau paysage rempli de drapeaux de prières, de tentes colorées, de yaks de toutes couleurs et tailles, et de sourires de bienvenue.
Le lac de Qinghai, le plus grand de la Chine, est un lieu de vacances idéal pour les amateurs de nature : nous y avons croisé plus d'une centaine de cyclotouristes chinois !

Porte de Chaka

Coucher de soleil près du lac

Descente sur le lac: embouteillages !

Lac de Qinghai

Signalisation quadrilingue : chinois, anglais, tibétain et mongol.

Tente et troupeaux.

Tente tibétaine.

Tente tibétaine.

Sur le bord de la route qui longe le lac, beaucoup d'apiculteurs et de cueilleurs de champignons travaillent et vendent leurs produits. 

Après ces 9 jours et 800 kilomètres de nature et de calme, le retour à la civilisation, surtout chinoise, est un choc ! Xining est un petite ville de 2 millions d'habitants, composée principalement de hautes tours (construites, en construction ou en destruction), comme la plupart des villes chinoises. Et c'est reparti pour quelques jours de paperasses, de bureaux et de quiproquos, car il nous faut rallonger nos visas...

Arrivée à Xining