lundi 31 décembre 2012

De Bangkok à la Malaisie: pignon sur rue



En Thaïlande, nous rencontrons des cycliste les uns après les autres, par hasard ou par un site web d'hospitalité pour les cyclotouristes (warmshowers.org). Près de Khao Yai, nous croisons le Tour de Farm (petit clin d'oeil à notre course nationale): un millier de cyclistes courent 170km. Eux qui en bavent en pleine montée, nous en roue libre à sens inverse.  Ils nous ont donné le départ : nos trois semaines restantes en

jeudi 13 décembre 2012

Isaan

Les rizières d'Isaan
ISAAN, c'est le nom de la province du Nord Ouest de la Thailande que nous avons traversée en diagonale ces 10 derniers jours. Le "pays du sourire" porte bien son nom, et les rencontres nous sont faciles, simples et

jeudi 6 décembre 2012

samedi 24 novembre 2012

Jessica en Asie du Sud-Est

Salut les Zou'loups !
Dernière photo en Chine
Cela fait un bout de temps que l'on ne vous a pas donné de nouvelles de Jessica. Rassurez-vous, elle va toujours aussi bien ! Nous avons fait de drôles de  découvertes en Asie du Sud-Est, surtout d'un point de vue culinaire ! Certains plats ne nous ouvrent pas vraiment l'appétit,

vendredi 23 novembre 2012

Un petit bout de Laos

Nous quittons Lak Sao en nous engageant sur une piste de terre rougeâtre à travers une végétation luxuriante. Sur le plateau de Nakai, endroit peu peuplé et enclavé, nous découvrons un étrange paysage de forêts inondées. Cet immense marais est en fait une zone inondée artificiellement. 450 km2 de forêts noyées  

jeudi 15 novembre 2012

Du centre du Vietnam au centre du Laos

Haiphong

A Haiphong, c'est Anh qui nous accueille. Il travaille pour le ministère du tourisme, en plus de tous ses autres business. Non seulement il nous loge dans un petit hôtel, mais il prend sa journée pour nous emmener partout : visites, restaurant, théâtre de marionnettes d'eau, club/karaoké, … Jamais on ne s'était autant fait ouvrir nos portes de voiture

samedi 10 novembre 2012

Pacifique

Hanoï

A Hanoï, nous découvrons le trafic tumultueux d'une ville encombrée de scooters. La conduite est difficile, et l'inattention ne pardonne pas.
Pédalant pour aller chez nos hôtes, nous faisons les frais de pluies diluviennes et d'un vent très violent. Ce n'est que quelques heures après

jeudi 1 novembre 2012

Nord-Ouest du Vietnam



Soirée thé en Chine
La dernière grande descente en Chine, parmi les bananiers et les hévéas, nous mène tout droit vers la frontière. L'étroite route en flanc de montagne nous empêchant de poser la tente, nous passons notre dernière nuit en Chine sur un bord de route en béton et nous réveillons au milieu du marché, lui même sur la route.



La frontière passée, nous partons à la découverte des montagnes du nord-ouest du Vietnam. Ça grimpe dur! Après 1400 mètres de dénivelé en 35 km sous le soleil nous arrivons à Sapa, petite ville touristique aux 350 hôtels  Pour nous, c'est le choc : des touristes partout venus voir les « authentiques minorités locales » qui , elles-mêmes, nous harcèlent dans la rue : « Madame ! Buy something for me ! ». On était bien, dans notre bulle chinoise! Nous passons tout de même un sympathique après-midi en compagnie de brodeuses.

 

Une fois sortis de la ville, plus un étranger et les paysages qui défilent sous nos yeux de vallée en vallée sont époustouflants. Les rizières, les plantations de thé, les maisons en bois sur pilotis, les locaux dans leurs beaux habits traditionnels : le décor est idyllique. Malgré la difficulté à communiquer avec certains, nous nous sommes fait accueillir dans une de ces maisons par un couple de la soixantaine, leur deux cochons, deux buffles, cinq chiots et trois chatons.

Un autre soir, la police nous déloge de notre campement. Après de longs interrogatoires absurdes et répétitifs, nous laissons tomber l'affaire et faisons vingt kilomètres à vélo au beau milieu de la nuit pour dormir en hôtel, la seule option légale.

Col de Tram Tan














Brouillard 








mardi 16 octobre 2012

Derniers jours en Chine

Guzheng dans la vieille ville de Guandu by LOB Asia

 Un magasin d'instruments de musique dans la vieille ville de Guandu, une jeune chinoise joue du Guzheng, instrument de la musique classique chinoise de la famille des cithares.


Kunming, la ville du Printemps.

Nous l'avions lu et entendu partout : Kunming est une ville bien plus « relaxe» que les autres villes chinoises. Nous le confirmons. Avec ses 6 millions d'habitants, son climat tempéré, la « cité du printemps » est bien plus

dimanche 14 octobre 2012

Yuansheng Art Space

Répétition publique d'un spectacle de chants, musiques et danses traditionnelles de minorités ethniques du Yunnan. Cette province héberge 28 des 56 minorités chinoise reconnues. Trois d'entre elles sont représentées ici : les Yi, les Hani et les Wa.
Le spectacle jouait à Pekin quelques jours plus tard, et tournera sur la scène internationale dans l'année.
Leurs costumes de scène ne sont rien d'autre que leurs vêtements quotidiens et leur art fait partie intégrante de leur vie de village.

Quelques extraits du spectacle :

Yuansheng - Flûte by LOB Asia


Yuansheng-Chant d'ensemble by LOB Asia


Spectacle 1ere partie piste 9 by LOB Asia
 
Ils jouent des instruments très particuliers, jusqu'au brin d'herbe ou à la paille, et chantent d'une manière jusqu'alors inconnue de nos oreilles.

L'ONG « Yunnan Yuansheng Indigenous Culture Development Center » qui gère le lieu à Kunming (un café, une galerie d'art et un théâtre) et le projet, s'est donnée pour mission, afin de conserver une culture ancestrale, d'aller chercher les artistes dans leur village et d'en faire des professeurs pour les enfants et les adolescents de leur propre ethnie, souvent en rupture avec leur culture, et attirés par la ville. 












Merci à Grace qui nous a permis de comprendre les enjeux d'un tel spectacle, de rencontrer les artistes et d'assister aux répétitions.

Photos : Esthel Davidsen

jeudi 4 octobre 2012

Sichuan

La grande descente

Quatre cent kilomètres de descente : on s'est réjouit un peu trop vite. De bons gros tunnels de plusieurs kilomètres, non éclairés, nous séparent de la ville. Les camions et les centaines de bus nous assourdissent de leurs klaxons, et la pluie nous arrose gentiment toute la journée.
Lorsqu'on essaie d'échapper aux tunnels, on a droit à de vieilles routes bien abîmées, mais aussi aux paysages qui vont avec et aux petits villages qui suivent, où les Qiang nous accueillent volontiers sur leur pelouse.

mardi 2 octobre 2012

Un petit tour chez les Qiang

Nous sommes tombés par hasard dans un village Qiang, minorité ethnique de la région (province du Sichuan, préfecture d'Aba). C'est un « éco-village » tout neuf. Parler d'«éco» est un peu exagéré, mais comparé à l'architecture chinoise contemporaine vue partout ailleurs, ces maisons sont belles et originales. Premier niveau en pierre, deuxième en « bois », ossature métallique et escaliers extérieurs. Rangées de maisons mitoyennes, allées bétonnées. Grandes pièces intérieures. Extérieurs verdoyants. Comme dans toute construction chinoise contemporaine, rien ne paraît vraiment terminé et en regardant de plus près, on comprend vite que « vite fait » ne s'accorde pas souvent avec « bien fait ».

samedi 22 septembre 2012

Jess et les PANDAS !

Et oui, on ne pouvait pas passer à côté sans aller les voir de plus près !
L'animal emblématique nous à fait craquer. D'autant plus qu'il s'agissait d'un parc de recherche et d'éducation consacré principalement à la reproduction, ces gros chats étant apparemment un

vendredi 21 septembre 2012

Dernières vues du Tibet

Quelques clichés du dernier, et sûrement un des plus beau, haut plateau traversé, avant de rejoindre la Chine surpeuplée et bruyante. (cliquez sur "lire la suite")


lundi 17 septembre 2012

Langmusi

Petit village serré dans la vallée, dans lequel passe deux rivières, dont l'une est la ligne de démarcation entre deux provinces, le Gansu au Nord et le Sichuan au Sud. La particularité du lieu: ses deux grands monastères. Le monastère de Kerti Gompa, côté Sichuan, est constitué de cinq temples et abrite plus de 700 moines.

Nous y étions le dernier jour de la clôture d'une semaine de prière, cérémonie annuelle. Dans le petit temple en haut de la colline, les jeunes moines sont assis en tailleur, formant deux grandes lignes qui se font face. Sur leurs épaules sont posées de petite capes de couleur, et sur leur crânes rasés des perruques à frange, mèches sur les tempes et chignons enfermés dans une haute pince en métal.
Dans le couloir humain passent encens, maître de cérémonie et le jeune à tout faire faisant des distributions. Les psalmodies durent une bonne partie de la journée.
Cérémonie au monastère de Kerti Gompa by LOB Asia


Le soir venu, à la sortie du grand temple, les jeunes procèdent à un rituel impressionnant à observer, mais dont le sens nous est complètement étranger. Par deux, face à face, ils frappent dans leur mains en direction de leur partenaire et accompagnent le geste d'une phrase. Écoutez plutôt.
Sortie du monastère de Kerti Gompa by LOB Asia

Quelques photos pour situer l'ambiance :





mercredi 5 septembre 2012

Gansu

Xining,

Nous étions accueillis à Xining par une charmante famille. Les parents travaillent dans une fabrique d'aluminium. Leur fille de 7 ans est déjà débordée de devoirs, et leur appartement, dans un « très vieux bâtiment » construit il y a 10 ans (la notion du temps semble bien différente de la nôtre), est aujourd'hui entouré de tours toutes neuves, et vouées à être détruites d'ici peu.

Charmante petite famille

Un bon dîner

Xining vu du temple


Renouveler nos visas. Cela semblait pourtant simple. Juste un tas de papiers à fournir, dont un formulaire d'enregistrement à la police, nos relevés bancaires, prouvant que l'on a chacun 100 dollars par jour à dépenser en Chine dans le mois qui suit (!!), la carte d'identité de notre hôte, etc. Comme on en a maintenant l'habitude, on fabrique tous les papiers officiels qu'il nous faut en peu de temps. Mais falsifier un cachet de police en chinois n'étant pas évident, il nous faut trouver le bon commissariat (½ journée, 3 essais, 15km à vélo), leur faire comprendre ce que l'on veut (1h30 dans des sièges en cuir), attendre la traductrice (1h) qui nous explique qu'ils n'ont jamais fait un tel papier, attendre le coup de fil du chef (une autre heure, mais heureusement on a encore des mots fléchés), qui finit par nous demander de ramener : une dizaine de photocopies inutiles, les papiers d'identité du propriétaire ainsi que l'original de l'acte de propriété faisant aussi office de carnet de famille. Au total : plus de deux jours de prise de tête pour un tampon en bas d'une feuille A4, plus trois jours pour avoir le visa entre les mains, soit une petite semaine dans une ville remplie presque exclusivement de galeries commerciales.

Par chance, on a recroisé les Irlandais qui couraient dans le désert, et on passe notre dernière soirée avec eux. Ces fadas de l'extrême font un voyage en trois parties : du vélo d'Istanbul à Katmandou, 1000 km de course à pieds en Chine, puis … 6500 km de « packraft », petits rafting une place, sur le fleuve Yangtzi, du Tibet (5000 mètres d'altitude) jusqu'à Shanghai. Soit 5 mois de rame, dont les trois premières semaines en autonomie complète ! Pour ceux que ça intéresse : www.sand2snowadventure.com

C'est reparti pour les hauteurs !

Sortis de Xining, deux beaux cols à 3800 mètres nous attendent, soit plus de deux fois 2000 mètres de dénivelé à grimper ! C'est en arrivant en haut, sans trop de difficulté, que l'on réalise comme on a pris de l'endurance. 





La deuxième vallée est principalement agricole. Les Huis (ethnie musulmane majoritaire dans cette région) étalent leurs céréales sur la route pour les faire sécher. On slalome entre les récoltes sous les sourires des paysans. Ici, les montagnes et la terre sont rouges, et servent à confectionner les briques, base de toutes les constructions.






On traverse et longe pour la première fois le Fleuve Jaune, qui n'a de jaune que le nom.

Un petit coin pour camper

Plus loin, on revient en région tibétaine que l'on aime tant. Coutumes et costumes, architecture et nourriture, yaks et marmottes, l'environnement est chaleureux (mais pas chaud ! Il fait bien en dessous de zéro degré la nuit) et les gens accueillants.
Contrairement à la plupart des gens rencontrés, les tibétains ne sont pas passionnés par les vélos mais par la tente, qui fait sensation. La question cruciale finit par arriver : elle coûte combien cette tente ? Incapable de dire un mot en tibétain et voulant éviter le sujet, on change de conversation, mais elle revient au galop : 1 ? 2 ? 3 ? 4 ? 5 ? Combien de doigts sur la main ? On finit par montrer nos cinq doigts. On ne saura jamais si on a dit 50, 500 ou 5000 Yuan, mais le motard (dont la moto coûte, quand à elle, cinq doigts et trois doigts) avait l'air plutôt content.
Elle est tellement chouette, notre tente, qu'on accourt pour la voir, même à 7h du matin. A peine le temps de sortir que monsieur le visiteur a déjà ouvert les fermetures, que l'on referme immédiatement, n'ayant pas eu le temps de nous habiller. Le jeu le fait beaucoup rire, nous beaucoup moins. Mais, figurez-vous que ce qui l'a fait venir si tôt, c'est cette question qui a l'air de le troubler : comment est-on isolés du sol, avec ce froid ? On lui montre la bâche et les matelas. Ahhh ! C'était donc ça ! Il finit par se moquer de nos petits pulls et nous montrer son gros manteau en feutre doublé peau de yak, et partir. Drôle de réveil.

Hezuo

Arrivés à Hezuo, un virus nous a attrapés et il nous faut nous reposer quelques jours, dans une ville sans grand intérêt et pas des moins chères. On nous impose l’hôtel de luxe, le seul à avoir la licence « étrangers ». On a donc dû partir avant d'être complètement guéris. Mauvaise idée. Les jours suivants ont été durs et n'ont pas arrangés notre état.
Nous sommes maintenant à Langmusi, village touristique, où nous avons trouvé un petit coin pour nous reposer quelques jours et visiter les alentours.